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Compte tenu de l’absence de notre Président Philippe retenu par des obligations professionnelles c’est notre Vice-Présidente Roselyne qui assure cette réunion et qui est chargée de l’ordre du jour.

ESPOIR EN TETE

Jean-Marc LANGLOIS a le plaisir de nous informer qu’il a été sollicité par le District pour succéder à Marc VERNON  l’année prochaine et nous ne pouvons que l’en féliciter. Inutile de rappeler  que Jean-Marc a déjà sévit avec brio au niveau du district sous le gouvernorat de Ghislaine  en tant que secrétaire  et qu’une fois de plus il saura  s’acquitter de cette nouvelle tâche avec  célérité.

TRES IMPORTANT : NE PAS OUBLIER LA SOIREE CINEMA DU MARDI 12 MARS PROCHAIN ! Jean-Marc compte sur notre club pour « exploser » la vente des places…

De plus Jean-Marc nous invite à regarder ce soir sur France 5 l’écrivaine Jeanne BENAMEUR qui a reçu le Prix Littéraire pour son ouvrage Les Insurrections Particulières  dont vous trouverez ci-dessous son autobiographie.

Roselyne nous informe que nos amis du club de GUERANDE fêtent  leurs 10 ans d’existence et qu’ils seraient très heureux de nous accueillir à leur soirée du MARDI 26 MARS prochain.  Une invitation va être adressée à Philippe dans ce sens  sur laquelle sera défini le thème.

Notre Vice-Présidente rappelle qu’il faut absolument définir le programme des actions qui seront menées l’année prochaine sous sa présidence  afin qu’elle puisse le remettre le 22 février prochain au séminaire de la formation des Présidents Elus compte tenu des nouvelles procédures mises en place par le Rotary International.

Lors de notre dernière réunion un tour de table a déjà été effectué auprès des membres présents dont vous avez pris connaissance sur le dernier  compte-rendu.   Roselyne souhaite pérenniser l’action des VIRADES DE L’ESPOIR ainsi que notre soirée LOTO.

De plus Roselyne tient à cœur de soutenir une association sur La Violence Faite aux Femmes et à la Protection de l’Enfance. Notre ami Gildas va se renseigner auprès de l’Association Enfance et Famille à Saint-Nazaire afin d’obtenir des renseignements complémentaires compte tenu de son statut de membre.

De plus Roselyne va aller rendre visite au club de Chateaubriand accompagné de notre ami Xavier PACAUD afin de bénéficier de leurs expériences sur le Prix des Courses Rotary qu’elle souhaite également mener l’année prochaine à l’Hippodrome de Pornichet. A ce titre elle rappelle qu’il va falloir mener concrètement la procédure sur la modification éventuelle du  nom de notre club afin de se rapprocher de la Municipalité de Pornichet.

Affaire à suivre…

De plus, Christine n’arrive pas à se connecter sur le site et Jean-Marc LANGLOIS arrive à se connecter sur l’ancien site et pas sur le nouveau.  Aussi,  auriez-vous, SVP, la gentillesse de vérifier afin que notre « COACH INFORMATIQUE  FABRICE « puisse  vous aider. Heureusement qu’il est là !

En fin de séance Roselyne demande qu’il aille falloir penser à déterminer les conférences des nouveaux membres.

PRESENTS :

Roselyne, Jean-Marc Langlois, Gildas, Patrice Bourgogne, Patrice Pourquier, Christine, Monique

EXCUSES :

Ghislaine, Chantal, Paule, Geneviève, Antoine, Joëlle, Jean-Marc Nédelec.

BONNE LECTURE ET A LA SEMAINE PROCHAINE …

Autobiographie de Jeanne BENAMEUR

Jeanne Benameur est une femme écrivaine française, née à Ain M’lila, dans un petit village algérien, en 1952, d’un père arabe et d’une mère italienne. Dernière de quatre enfants, elle passe de l’Algérie à la France avec sa famille en raison des violences liées à la guerre. Elle a cinq ans et demi quand elle arrive à La Rochelle. Ces deux langues ont bercé son enfance, l’arabe étant la langue maternelle de son père et celle de son premier environnement. Il existe des sonorités, des rythmes dans ces langues qu’elle a réintroduit à sa façon dans son écriture. Sa mère lui a appris à écrire avant d’aller à l’école. Très tôt, elle commença à écrire de petites histoires, des contes, des pièces de théâtre,… Tentée par le métier de la scène, elle est allée au conservatoire. Elle a même écrit une pièce de théâtre, « Femme à la porte », pour deux amies comédiennes. Elle a effectué des études de lettres à Poitiers. Elle a été professeur de français jusqu’en 2001, d’abord à Mauzé sur le Mignon puis en banlieue parisienne. Elle a commencé à écrire très tôt; d’abord des textes poétiques, puis de la littérature jeunesse et enfin de la littérature générale. Elle a publié son premier texte en 1989, mais ce n’est qu’en 2000 qu’elle se consacre entièrement à son métier d’écrivaine.

Lauréate du prix Unicef en 2001, Jeanne Benameur se distingue sur la scène littéraire avec Les Demeurées. Elle a publié chez divers éditeurs, mais particulièrement chez Denoël en littérature générale et chez les éditions Thierry Magnier. Elle est également directrice de collection chez Actes Sud ainsi qu’aux éditions Thierry Magnier.

Parallèlement à son travail d’écrivain, elle anime régulièrement des ateliers d’écriture. Ils tiennent une place importante dans son parcours. Le travail en milieu carcéral avec des jeunes l’intéressent également. C’est un lieu important pour elle car son père était directeur de prison et elle a donc vécu longtemps dans cet environnement. C’est un lieu qui interroge toujours et qui lui a sans doute donné un goût de la liberté très fort. Elle a aussi une passion pour les enfants. Elle est membre de l’association Parrains par mille qui vient en aide aux jeunes en détresse.

Sa littérature                                                                                                                                                                     

Jeanne Benameur passe facilement de la littérature générale à la littérature pour la jeunesse. Elle écrit pour des âges très variés. Le choix du lectorat dépend. Par exemple, Les reliques ne peut pas figurer en secteur jeunesse car il aborde des sujets qui n’interpellent pas encore les jeunes. Alors que dans Si même les arbres meurent, il s’agissait d’une vraie question pour les enfants, les adolescents: comment continuer à aimer après la mort mais du côté parents, grands-parents. Tout cela est très subjectif et peut être discuté, il n’y a pas vraiment de règle.

Lorsqu’elle écrit elle ne pense pas au lecteur. Elle a besoin que ce qu’elle écrit sonne juste car c’est elle la lectrice. C’est le désir de se transformer qui fait sa profonde nécessité d’écriture. L’écriture lui permet d’ouvrir d’autres espaces à l’intérieur d’elle-même et de voir le monde autrement et encore autrement même si c’est sur le même thème. Ecrire lui permet de lui ouvrir de nouveaux horizons. Dans ses romans, la relation à l’autre est au fondement même de la narration.

Elle accorde une grande place à la psychanalyse. Dans une rencontre effectuée à l’académie de Créteil 2005, elle dit: « Mon pari est que si je suis transformée, mon texte transformera d’autres lecteurs puisqu’on est semblables ». La psychanalyse lui a permis de mettre en forme par parole ses émotions et donc de les travailler dans l’écriture. Elle lui a permis encore de faire le lien avec le partageable. Elle a cessé de se considérer comme un être original car nous sommes tous régis par une naissance, par une mort, nous possédons les mêmes sens pour appréhender le monde, une sexuation,… Tous ces éléments font de nous des semblables, même si nous avons nos singularités, notre histoire, notre éducation, notre culture,…

Ateliers d’écriture

Lorsqu’elle était jeune professeur en milieu rural, avec des classes difficiles, elle passait des heures à corriger des rédactions qu’elle donnait aux élèves. Cela n’était pas utile pour eux car ça leur enlevait le goût d’écrire. Elle a donc commencé à pratiquer des ateliers d’écriture avec Elisabeth Bing. En 1979, ses élèves de milieu rural venaient le mercredi après-midi spécialement pour l’atelier d’écriture. Lorsque les élèves sont très loin de la pratique de l’écriture, elle commence avec des atelier d’imaginaire et de paroles. Elle part d’un groupe de mots, puis chacun accueillit les images dans la parole. On se rend compte qu’avec les mêmes mots, chacun n’a pas les mêmes images, l’imaginaire de chacun est libre. C’est ensuite qu’on peut aborder l’atelier d’écriture. Son but est que les gens, au bout d’un moment, ne viennent plus à ses ateliers, qu’ils se confrontent eux-mêmes avec l’écriture, chez eux dans cette affaire solitaire. L’atelier d’écriture ne fait peut-être pas des écrivains, mais des lecteurs. Lorsque quelqu’un travaille ses propres mots, il a moins peur des mots des autres.

Bibliographie

  • Adil cœur rebelle, FlammarionPère Castor, coll. « Castor Poche Sénior, numéro 473 », mars 1999
  • Ça t’apprendra à vivre, Seuil, coll. « Fiction Jeunesse », juin 1998, 128 p.
  • Ça t’apprendra à vivre, Actes Sud junior, coll. « Babel », janvier 2007, 111 p. Comme on respire, Éditions Thierry Magnier, coll. « Roman », novembre 2003, 48 p.
  • Édouard et Julie c’est pour la vie, Éditions Thierry Magnier, coll. « Roman », septembre 1999, 80 p.avec Alain Korkos
  • Et si la joie était là ?, Éditions de La Martinière, coll. « Oxygène », octobre 2001, 112 p.
  • La Boutique jaune, Éditions Thierry Magnier, coll. « Roman », avril 2002, 192 p.
  • Le Petit Être, Éditions Thierry Magnier, coll. « Album illustré par Nathalie Novi », septembre 2000, 28 p.
  • Le Ramadan de la parole, Actes Sud Junior, coll. « D’une Seule Voix », 16 mars 2007
  • Les Demeurées, Gallimard, coll. « Folio, numéro 3676 », mai 2002, 80 p.
  • Les Mains libres, Gallimard, coll. « Folio », 12 janvier 2006
  • Les Reliques, Denoël puis Actes sud en babel mars 2011, coll. « Roman », 7 avril 2005
  • Pourquoi pas moi ?, Hachette Jeunesse, coll. « Roman », janvier 2002, 160 p.
  • Présent ?, Denoël puis Gallimard en folio, coll. « Roman », 21 août 2006
  • Prince de naissance, attentif de nature, Éditions Thierry Magnier, coll. « Roman », octobre 2004 avec Katy Couprie
  • Quitte ta mère, Éditions Thierry Magnier, coll. « Aller simple », avril 1998, 138 p.
  • Samira des quatre routes, Flammarion-Père Castor, coll. « Castor Poche Junior, numéro 353 », janvier 1992, 160 p.
  • Si même les arbres meurent, Éditions Thierry Magnier, coll. « Roman », septembre 2000, 111 p.
  • Un jour, mes princes sont venus, Denoël, coll. « Roman », septembre 2001, 142 p.
  • Une heure, une vie, Éditions Thierry Magnier, coll. « Roman », janvier 2006, 96 p.
  • Valentine Remède, Éditions Thierry Magnier, coll. « Petite Poche », septembre 2002, 48 p.
  • Les Insurrections singulières, Actes Sud, janvier 2011, 180 p.
  • Profanes, Actes Sud, janvier 2013, 208 p.
  • Je vis sous l’œil du chien suivi de L’Homme de longue peine, Actes Sud, janvier 2013, 48 p.